La Kenebec

Si on désire découvrir un tantinet l'est ontarien quand on se dirige vers Ottawa, il est mieux d'utiliser la route 17 au lieu de l'autoroute 417.

C'est ainsi que j'ai découvert la cantine Kenebec dans la charmante municipalité d'Alfred.

Établi depuis 1957, ce restaurant figé dans le temps offre un menu de cantine avec des produits frais et locaux.

Pour mon repas, j'ai choisi le Stan burger.

Il est composé de deux boulettes de viandes fraîches, du fromage, du bacon et une sauce maison.

Le burger était excellent. La viande était tendre et la sauce maison se résumait à un mélange de ketchup et mayonnaise.

Avec mon burger, j'avais pris une poutine.

Dans l'est ontarien, on peut manger de la bonne poutine comme au Québec. La Kenebec est un de ses endroits puisqu'ils utilisent du fromage de qualité de la fromagerie St-Albert (ON).

Ce qui est drôle avec le village d'Alfred, c'est la capital de la patate frite au Canada. Rien de moins. En tous les cas, leur frites sont excellentes.

Ma copine a plutôt opté pour un hot-dog tout garni.

Dans leur version «all dressed», on y retrouve de la moutarde, de la relish, des oignons et une salade de chou maison qui était excellent.

En conclusion, tout était très bon à la Kenebec et si vous passez par la municipalité d'Alfred en Ontario, vous faites un bon choix d'arrêter à cette cantine.

Oh que oui!

Le Hot Diggity Dogger!

Quand je suis seul avec moi-même, je n'ai pas toujours le goût de me faire un repas élaborer de quatre services.

Étant un peu las des sandwichs au jambon et des repas congelés, il ne me reste pas beaucoup d'option pour manger de façon rapide et simple.

Il me reste quand même une option: le Hot Diggity Dogger!

Le Hot Diggity Dogger est tout simplement un «toaster» à hot-dog.

Je vous entends jusqu'ici demander: "Oui mais est-ce que ça cuit bien la saucisse?"

Oui, mais il vaut savoir s'en servir.

Si vous avez la chance d'avoir la même machine, il faut tout simplement ajuster la température à la position semblable que l'image de droite et mettre uniquement les saucisses pour la première étape.

Quand les saucisses sont prêtes, on ajoute les pains et recommence la première étape à la même température.

En procédant ainsi, on évite de faire brûler les pains ou d'avoir des saucisses pas assez cuites.

Et voilà, nous avons ainsi des hot-dogs cuits à la perfection avec un minimum d'effort et de vaisselle sale.

N'est-ce pas fantastique?

Je trouve que oui et aussi que nous vivons dans une belle époque. Rien de moins.

Pour faire une histoire courte, cette merveilleuse invention existe depuis 1970 sous différent aspect que l'on peut retrouver sur Amazon.com.

Si vous êtes chanceux comme moi, vous pourrez en trouver un dans des ventes de garages pour aussi peu que 6$ ou moins. Payez plus c'est du vol.

Je me souviens d'en avoir vu un au marché aux puces St-Eustache l'an passé.

En tous les cas, si vous réussissez à vous en procurer un, vous verrez qu'il n'aura jamais été aussi facile de faire des hot-dogs.

Nathan's (Coney Island)

Ma prochaine destination culinaire de New York était le Nathan's à Coney Island. J'avais déjà visité cet endroit en 2006 mais j'avais simplement mangé leur succulent hotdog.

Cette fois-ci, j'étais prêt à tester leur hamburger et même plus.

Sauf qu'à mon arriver, leur fameux resto était tout barricadé de planches, victime de la tempête Sandy. Nathan's avait opéré au même endroit depuis 1916 sans arrêt avant cette fameuse tempête.

Heureusement pour moi et pour bien du monde, ils ont ouvert un autre restaurant sur la promenade au bord de la mer (juste à côté). Le restaurant original devrait ré-ouvrir cet été.

Pour faire différent à ma dernière visite, j'ai d'abord pris un «chili cheese dog». Le hotdog était fidèle à lui-même en étant toujours aussi bon et le chili qui le garnissait n'était pas trop épicé. Ce qui était parfait pour moi.

Ensuite, j'ai mangé leur Super Cheeseburger. Il contient de la mayonnaise, du ketchup, de la laitue, des corchichons, des oignons et du fromage.

Ça ressemblait à un Whopper de Burger King mais en meilleur, puisqu'il y avait de la vraie viande et que ce n'était pas cuit au micro-onde.

Je me suis régalé.

Par contre, si vous trouvez ça trop loin de vous rendre jusqu'à New York pour manger leur hotdog, vous pouvez toujours aller au Café Atomic à Montréal.

Le Twinkie-dog!

Comme vous pouvez le constater avec l'image ci-haut, j'ai trouvé des Twinkies d'Hostess. Le plus drôle est que j'ai trouvé ces Twinkies, non pas aux États-Unis, mais bien dans une épicerie d'Ottawa.

Grâce à ma copine, j'aime bien explorer les épiceries des coins que je visite. J'ai été récompensé puisque j'ai trouvé des Twinkies!

Je vous entends d'ici me poser la question suivante: "Mais pourquoi qu'il y a des Twinkies en Ontario et pas au Québec?"

Tout simplement, parce que le propriétaire de la marque Hostess au Canada est Saputo et ce dernier est aussi propriétaire des gâteaux Vachons au Québec. Étant donné qu'il a déjà de la misère à nous vendre ses p'tits gâteaux Vachon (vous savez? mangez mieux... bla bla bla...), il ne va pas rentrer un nouveau joueur dans la mêlée même s'il en est aussi propriétaire.

En tous les cas, grâce à cette boîte de Twinkies, je vais pouvoir réaliser un rêve de jeunesse: faire un Twinkie-dog comme dans le film UHF.

J'ai donc les trois ingrédients pour ma recette:
- du fromage en canne de Kraft (attention aux imitations)
- un Twinkie
- une saucisse à hot-dog

Tout d'abord, il faut couper légèrement au milieu du Twinkie dans sa longueur sur sa surface plate.

Ensuite, on insère doucement la saucisse dans le gâteau fourré à la crême.

Pas trop profondément, sinon on risque de briser le gâteau.

Pour la touche finale, on fait une belle ligne de fromage sur tout le long de la saucisse.

Et voilà! Vous avez votre Twinkie-dog maison comme dans le film UHF.

Avec la photo de droite, il est difficile de nier que j'ai aimé mon expérience culinaire.

La seule chose que je n'ai pas fait comme dans le film est de tremper mon Twinkie-dog dans du lait.

Mais ce n'est que partie remise puisque j'ai l'intention de recommencer.

Pour ceux qui sont curieux de voir la scène du film UHF qui fait référence au Twinkie-dog, vous n'avez qu'à cliquer sur le clip YouTube ci-dessous.

Décarie Hot Dogs

Pour le dernier resto de notre fameux marathon, nous sommes allés nous perdre dans l'arrondissement Saint-Laurent afin de visiter le Décarie Hot Dogs.

Le bâtiment a été rénové et ça se voit tout de suite. Surtout quand on compare les dernières prises de vues de Google Street View. Mais l'intérieur ne semble pas avoir changé depuis ses débuts en 1969.

J'entame donc mes derniers mètres de mon marathon avec un cheeseburger.

Le burger est très beau mais la viande est trop cuite. Il faut mastiquer longtemps. Par contre, il est quand même bon mais pas le meilleur de la journée.

Je continue ensuite avec un hot-dog. Parce que tant qu'à avoir le mot hot-dog dans l'enseigne aussi bien l'essayé.

Si on déguste d'abord avec les yeux, le hot-dog n'est pas très tentant mais il n'est pas meilleur qu'ailleurs ni moins bon.

Le pire m'attendait pour la fin.

Parce que j'ai vraiment mangé la pire poutine de ma vie. Je ne sais pas quel est l'engouement pour cet endroit mais ce que j'ai mangé était tout simplement horrible.

La sauce avait un goût de poulet, le fromage était épouvantable et les frites ne pouvaient rien contre tout le reste.

Au delà de la nourriture, il y avait aussi l'attitude du «cook» (ou du proprio?) qui laissait à désirer.

Je m'explique. Un jeune client veut payer avec une carte débit mais le bonhomme dernière le comptoir refuse en disant qu'il préfère le «feeling» de l'argent en papier.

Il propose au jeune d'aller à la banque la plus proche pour retirer de l'argent. Le jeune répond qu'il va peut être revenir. Le bonhomme répond qu'il s'en fout pendant que le jeune est rendu dehors.

L'attitude va avec la bouffe, il faut croire...

En tous les cas, je ne recommande à personne de perdre son temps chez Décarie Hot Dogs. À PERSONNE!

La Fringale

Le long de la route 116 (comme bien des routes au Québec), on retrouve quelques cantines dont une à McMasterville: La Fringale. Depuis 2008, cette cantine offre son menu aux visiteurs avant d'entrer (ou de fuir, c'est selon) la ville de Beloeil.

J'ai commencé ma dégustation avec un cheeseburger avec bacon.

Premier bon point, la viande est fraîche. Par contre, elle est un peu trop cuite mais le burger est quand même bon.

Aussi, le burger est beau. Avant de le manger, on le dévore des yeux. J'aime aussi l'enveloppe papier. Ça fait vieille chaîne de restauration rapide.

Ensuite, je continue avec une poutine.

Les patates sont fraîches et le fromage en grain est généreux. Avec la sauce qui n'est pas mauvaise, ça fait une très bonne poutine.

Comme si ce n'étais pas assez, j'ai pris un hot-dog Michigan.

Sous la saucisse, il y a du fromage en tranche et sur le dessus, il y a de la sauce à spaghetti à la viande avec des oignons tranchés fins et du fromage en grain.

Je suis vraiment perplexe par l'ajout du fromage en grain. Parce que comme ça, ce n'est plus un hot-dog Michigan. Il faudrait lui trouver un nouveau nom...

En bout de ligne, j'ai trouvé ce hot-dog moyen juste parce que le pain était froid (pas cuit). Au moins si c'était «steamé».

Le lieu est drôle aussi. Ça veux un peu tiki, un peu kitsch. Il y a des faux palmiers un peu partout.

Ce qui est franchement laid c'est l'enseigne. Des enseignes-affiches avec le menu au complet en photo et une typo différente à chaque ligne de texte... Je déteste profondément.

Pas juste parce que c'est horrible mais aussi parce que c'est tellement «cheap» qu'on bout de quatre ans, le soleil bouffe les couleurs de l'enseigne et ça l'air du diable.

Juste la petite fille ressemble à un zombie avec du sang dans le visage. Pauvre elle.

Si je peux donner un conseil «gratis», tant qu'à faire dans le rétro, aussi bien faire une enseigne en néon: c'est beau, c'est durable et ça attire l'oeil.

Quoi demandé de mieux? Hein?

En conclusion, l'enseigne est laide mais c'est un détail à côté de la bouffe qui est excellente. Un bon arrêt pour toute la famille. Aussi, au comptoir de réception de la bouffe, il y a les petites gratuités. Des fois c'est de l'eau en bouteille mais quand j'y étais, c'était des radis dans l'eau. Très drôle.

Alors si la fringale vous prend, n'hésitez pas à faire une escale à la Fringale de McMasterville.

Chez ma Tante

Pour terminer notre mini-marathon de burgers, nous sommes allés dans une cantine qui ne sert pas de burger...

En fait, je n'ai jamais vu un endroit avec un menu aussi simple (à part peut-être les enfants qui vendent de la limonade pendant les ventes de garages). Ils servent de la poutine, frites sauce, patates, chien chaud, ligueur, café et de l'eau.

Ce qui est remarquable avec la cantine Chez ma Tante, c'est que le tout à débuter dans les années 30 avec une calèche qui servait des patates frites.

Avec la loi de 1947 qui interdisait la bouffe de rue à Montréal, ils se sont installés sur Fleury près du boulevard St-Michel. Depuis, ils sont toujours au même endroit et c'est la même famille qui s'occupe de la place.

Mais assez d'histoire et parlons bouffe un peu.

N'ayant pas de burger sur leur menu, je me suis rabattu sur un hot-dog.

Il était très bon mais en même temps il faut faire un peu exprès pour manquer un hot-dog.

Ensuite, j'ai terminé mon repas avec une poutine.

Wow! La poutine de Chez ma Tante est vraiment excellente. Ils peuvent bien se limiter à pas grand chose sur leur menu.

Ce qu'ils servent est suffisant.

En conclusion, je suis bien content que Chris "Zeke" Hand m'ait fait découvrir cet endroit. Chez ma Tante est comparable au Nathans qu'on retrouve à Coney Island pour sa longévité et ses hot-dogs.

Allez y faire un tour, vous ne serez pas déçu.