Érablière Bernard

À la mi-mars dernier, ma petite famille et moi sommes allés faire un tour à la cabane à sucre. En fait, il n'y avait rien de planifier. Nous étions de passage à Granby et nous cherchions un endroit où manger.

Je ne suis pas un fanatique de la cabane à sucre à chaque année mais j'étais intriqué par cette érablière que je connaissais depuis longtemps mais que je n'avais jamais visité : l'érablière Bernard.

La famille Bernard récolte la sève d'érable depuis quatre générations, c'est-à-dire depuis 1922, et ils ont ouvert leur cabane au public depuis les années 70.

Cette cabane est ouvert à l'année et le menu varie selon les saisons.

Il est recommandé de réserver avant de se présenter mais nous avons été chanceux de trouver de la place et de ne pas être tassé sur d'autres gens.


À 13,00$ chaque adulte et 4,00$ pour un enfant de 2 à 5 ans, on a un bon repas de cabane.

En commençant par la traditionnelle soupe aux pois qui était savoureuse et pas trop salée.

Pendant la soupe, les «oreilles de criss» ont fait leur apparitions mais sans grand intérêt de ma part.

Parce qu'habituellement, elles sont toujours trop sec et dur pour les dents. Mais sous l'insistance de ma copine, je les ai essayé et j'ai bien aimé.

Les «oreilles de criss» étaient justes assez croustillantes et (surtout) chaudes.

Par la suite, le plat principal, constitué de jambon à l'érable, de fèves aux lards, des patates rôtis et d'une omelette soufflée au four, fait son arrivé.

J'ai tout aimé et j'ai vraiment été impressionné par l'omelette que j'ai pris pour un morceau de gâteau au début (tant sa forme était parfaite). L'omelette était légère et pas pleine d'eau comme certaines omelettes de cabane à sucre peuvent l'être.

Il y avait aussi de la salade choux un peu fade mais qu'on pouvait régler facilement la situation avec du sirop d'érable. Hmmm... tellement bon!

Après le festin c'est le dessert qui arrive: le «grand-père dans le sirop».

Malgré le dégoût que ce nom peut me donner, ça reste un excellent dessert plein de sucre.

Je me demande quelle partie du grand-père qu'on met dans le sirop? Son pancréas?

En tous les cas, cette première expérience à l'érablière Bernard fut excellente: endroit charmant, serveuses aimables, bons plats. Tout pour rendre heureux les clients.

Alors n'hésitez pas à y faire un tour et en plus, c'est facile d'accès par l'autoroute 10.

Bon temps des sucres.

Le 3D-ST de Dic Ann's

Le 7 mars dernier, j'étais à proximité d'un Dic Ann's (celui de Chomedey pour être plus précis) et j'en ai profité pour essayer leur tout nouveau burger: Le 3D-ST.

Pourquoi 3D-ST? 3 pour trois boulettes de viandes, D pour double tranches de fromage, S pour salade et T pour tomates. Aussi simple que ça.

Comme le reste des burgers, celui-ci est excellent. Il a aussi l'avantage de moins nous laisser sur notre faim étant donné qu'il est plus gros.

Alors fiez-vous sur moi et n'hésitez pas à essayer ce délicieux cheeseburger de Dic Ann's.

Bon appétit.

Frite Alors!

Durant un midi tranquille, je suis allé manger avec ma petite famille au Frite Alors! sur la rue Rachel à Montréal.

Ça devait faire au moins dix ans que je n'avais pas mis les pieds dans cet endroit. La première fois que j'avais entendu parler de ce restaurant, c'était à l'époque des Fêtes gourmandes sur l'île Notre-Dame. On pouvait y acheter des cornets de frites.

Aujourd'hui, Frite Alors! c'est beaucoup plus que des frites et on retrouve des franchises à travers l'île de Montréal, dans le Vieux-Longueuil, Saint-Sauveur et Québec. La première adresse était sur l'avenue du Parc en 1991.

En tous les cas, le décor de celui de la rue Rachel était charmant et hétéroclite avec un petit look rétro avec ses tabourets au comptoir.

Au delà de l'aspect des lieux, le plus important c'est ce que l'on mange. Dans le cas de mon fils et de ma copine, ils ont chacun respectivement pris la saucisse viennoise (la photo en bas à gauche) et le hot-dog européen avec choucroute et dijon (la photo en bas à droite).

Ils ont chacun bien aimé leur plat. Surtout mon fils, puisqu'il adore les frites.

Pour ma part, j'ai choisi le hamburger régulier. C'était le moins bizarre du lot.

On y retrouve à l'intérieur de la relish, de la moutarde, des oignons rouges, de la salade et une tranche de tomate.

La boulette de viande est très bonne et savoureuse. Par contre, le choix du pain pour faire européen n'est pas l'idée du siècle.

J'ai aussi changé ma frite pour une poutine afin d'avoir l'occasion de la tester.

La sauce et le fromage sont agréables dans la bouche mais les frites sont trop minces. Ça manque de corps. Je ne dis pas que les frites sont mauvaises au contraire mais simplement pas pour une poutine.

En conclusion, Frite Alors! est un restaurant plaisant pour une personne seule ou en famille mais les portions sont petites par rapport à ses prix moyennement élevés. Sans blague, j'avais encore faim.

La bonne chose est maintenant que j'y suis allé, je vais pouvoir attendre un autre dix ans.

Tarterie PiesAnna Restaurant

À la fin du mois de janvier dernier, Chris et moi avons entamé notre cinquième marathon de burgers.

Notre premier arrêt était chez Tarterie PiesAnna Restaurant à Verdun.

Depuis 2009, Anna et sa famille ont ouvert un endroit pour vendre ses tartes et ils ont commencé à offrir burgers et frites tout en variant leur menu avec le temps et selon les demandes.

La journée que nous y sommes allés, il faisait très froid dans le restaurant et aussi qu'on a pu, nous nous sommes rapprochés des chaufferettes.

Comme premier burger de ce marathon, j'ai choisi leur hamburger éponyme.

La particularité de ce burger est sa boulette d'une demi-livre de viande hachée bien fraîche mélangée avec des épices et de la panure.

Ça donne une boulette épaisse et savoureuse.

Hmm... Je vous conseille vivement le PiesAnna burger.

Les frites sont aussi très bonnes puisqu'elles sont fait avec des patates fraîches à tous les jours.

Je n'ai pas pu goûter aux tartes étant donné que je me gardais de la place pour les trois autres restos de la journée mais ça sera juste une bonne raison pour y retourner.

Poutine Lafleur

Notre deuxième resto sur notre liste de la journée était Poutine Lafleur toujours à Verdun.

C'est drôle... Quand on regarde l'enseigne, on croit voir quelque chose sous le nom actuel.

Avant de s'appeler Poutine Lafleur, c'était Patate La Fleur que le resto avait d'inscrit sur son enseigne.

En tous les cas, ça ne change rien à ce que je vais manger.

J'ai pris un cheeseburger et il semblait bien petit après mon passage chez PiesAnna.

Il était petit mais bien bon: assez cuit avec le fromage fondu adéquatement sur la boulette.

J'ai ensuite gouté à la poutine que Chris s'était commandé.

Les frites sont fraîchement coupées sur place avec un juste dosage de fromage en grain et une sauce à base de poulet, on se retrouve avec une délicieuse poutine.

Poutine Lafleur est un bon endroit à Verdun pour satisfaire son plaisir primaire, c'est-à-dire remplir son ventre.

Bonne visite.

Restaurant Jumbos

Pour notre troisième resto de la journée, nous nous sommes donnés une petite change de digérer un peu en se rendant sur la 54e avenue près de l'autoroute Côte-de-Liesse à Lachine: le restaurant Jumbos.

Jumbos sert de la bouffe aux travailleurs du coin depuis 1972 et en 2000, le resto a été ravagé par un incendie. Il a été reconstruit avec davantage d'espace et en plus du menu cantine qu'il offrait, il y a maintenant une section santé.

Il est clair que je me suis dirigé directement vers la section cantine.

Cette fois-ci, j'ai simplement pris un burger. Je savais qu'il me restait une dernière étape et je ne voulais pas m'empiffrer inutilement.

Le cheeseburger était assez ordinaire. Le principal problème était que la boulette de viande était huileuse. Pas très intéressant.

En tous les cas, ça ne semble pas être une mauvaise place pour manger même si ça ressemble à une grosse Belle Province. Le burger n'est pas le meilleur au monde mais je ne peux pas juger un resto au complet avec juste un produit.

Alors, si le coeur vous en dit, allez faire un tour chez Jumbos.

Restaurant Blanche Neige

Pour la dernière étape de notre marathon de burgers (aussi appelé marathon de la mort) nous nous sommes arrêtés au restaurant Blanche Neige sur le boulevard Côte-Des-Neiges (depuis 1959).

La bonne chose, avec ce restaurant, est qu'il y a un hôpital l'autre côté de la rue si j'ai un problème quelconque de santé. Mais j'espère ne pas me rendre là...

Pour commencer, j'ai pris un cheeseburger. Comme vous pouvez le voir sur la photo de droite, il y avait une boulette congelé.

Il m'arrive de manger des burgers avec des boulettes congelés et c'est correct grâce au type de cuisson.

Pas cette fois-ci.

C'était horrible. La boulette était tellement incolore que ça ressemblait à la marque la plus «cheap» du Super C. Argh!

Après cette torture, je suis passé à la poutine.

C'était guère mieux puisqu'on y retrouvait des frites McCain et du fromage râpé.

Pourquoi ne pas prendre du bon fromage en grain? Ah oui... ça revient moi couteux d'acheter en gros bloc. Misère...

Ce que j'ai mangé (sans terminer) était vraiment décevant. Tout comme le décor d'ailleurs. Parce que j'était déjà venu déjeuner il y a un peu plus de quatre ans et c'était une belle décoration brune qui datait des années 70. Aujourd'hui, ça se veut moderne mais c'est fait avec des petites briques blanches en plaque posées par un aveugle.

Ce restaurant avait un charme qu'on retrouve plus, aussi bien dans l'ambiance que dans le menu.

Pour en revenir à ce cinquième marathon, le meilleur burger du trajet a été PiesAnna suivit de près par Poutine Lafleur. On retrouve ensuite le restaurant Jumbos et loin derrière le resto Blanche Neige. Pour ce qui est de la poutine, le top était sans contre-dit Poutine Lafleur mais il n'y avait pas vraiment de compétition puisque la seule autre poutine qu'on avait essayé était celui de la présente critique.

Alors on retient qu'on a du choix à Verdun et qu'on laisser dormir Blanche Neige. Oh que oui.

Le Twinkie-dog!

Comme vous pouvez le constater avec l'image ci-haut, j'ai trouvé des Twinkies d'Hostess. Le plus drôle est que j'ai trouvé ces Twinkies, non pas aux États-Unis, mais bien dans une épicerie d'Ottawa.

Grâce à ma copine, j'aime bien explorer les épiceries des coins que je visite. J'ai été récompensé puisque j'ai trouvé des Twinkies!

Je vous entends d'ici me poser la question suivante: "Mais pourquoi qu'il y a des Twinkies en Ontario et pas au Québec?"

Tout simplement, parce que le propriétaire de la marque Hostess au Canada est Saputo et ce dernier est aussi propriétaire des gâteaux Vachons au Québec. Étant donné qu'il a déjà de la misère à nous vendre ses p'tits gâteaux Vachon (vous savez? mangez mieux... bla bla bla...), il ne va pas rentrer un nouveau joueur dans la mêlée même s'il en est aussi propriétaire.

En tous les cas, grâce à cette boîte de Twinkies, je vais pouvoir réaliser un rêve de jeunesse: faire un Twinkie-dog comme dans le film UHF.

J'ai donc les trois ingrédients pour ma recette:
- du fromage en canne de Kraft (attention aux imitations)
- un Twinkie
- une saucisse à hot-dog

Tout d'abord, il faut couper légèrement au milieu du Twinkie dans sa longueur sur sa surface plate.

Ensuite, on insère doucement la saucisse dans le gâteau fourré à la crême.

Pas trop profondément, sinon on risque de briser le gâteau.

Pour la touche finale, on fait une belle ligne de fromage sur tout le long de la saucisse.

Et voilà! Vous avez votre Twinkie-dog maison comme dans le film UHF.

Avec la photo de droite, il est difficile de nier que j'ai aimé mon expérience culinaire.

La seule chose que je n'ai pas fait comme dans le film est de tremper mon Twinkie-dog dans du lait.

Mais ce n'est que partie remise puisque j'ai l'intention de recommencer.

Pour ceux qui sont curieux de voir la scène du film UHF qui fait référence au Twinkie-dog, vous n'avez qu'à cliquer sur le clip YouTube ci-dessous.

Restaurant Floralies

Pour bien commencer l'année 2013, je suis allé (à la mi-janvier) faire un tour au restaurant les Floralies.

Les Floralies sont une exposition florale internationale qui a lieu à tous les cinq ans (depuis 1956) à travers différentes villes du monde.

En 1980, c'était au tour de Montréal et quelques mois plus tard, soit le 5 janvier 1981 ouvrait le restaurant inspiré de cet événement.

Nous sommes loin du Jardin botanique à l'intérieur (et heureusement).

Au lieu des plantes, on retrouve un décor qui n'a sûrement pas changé depuis ses débuts et c'est tant mieux.

J'adore les banquettes brunes. Que voulez-vous?

Pour l'occasion, j'ai pris un double cheeseburger avec une poutine.

Le burger était comestible.

Comestible, parce que le burger était bon mais les boulettes étaient du surgelées. Mais quand c'est cuit sur le grill, c'est toujours meilleur.

Pour ce qui est de la poutine, la sauce et le fromage étaient bons mais les frites étaient aussi du surgelé...

Je n'ai pas trop compris pourquoi qu'il y avait des feuilles de laurier dans ma poutine.

Les Floralies semblent être un bon resto mais pas pour les burgers et la poutine. Mais la pizza sentait tellement bonne pendant que j'étais présent. C'est clair que ce sera mon choix sur le menu à mon prochain passage.

Au delà de la nourriture, j'ai bien aimé parler avec Clémence (75 ans) qui nous racontait les débuts du restaurant.

Elle avait pris sa retraite à 65 ans mais elle s'ennuyait trop. Alors, elle est revenue mais seulement pour diriger les serveuses et apporter un peu d'aide.

Aussi, n'oubliez pas que le restaurant les Floralies est ouvert du lundi au vendredi de 6h00 à 16h00.

Bon appétit.

J'ai 4 ans!!

En fait, pas moi mais bien mon blogue le 5 mars dernier.

C'est fou comme le temps passe vite quand on mange des burgers...

En tous les cas, bonne fête à moi et merci à tous ceux qui me suivent sur Facebook et Twitter. Surtout merci à ceux qui me lisent.

Bon ben j'ai faim moi. Je me demande bien ce que je pourrais manger...